Salut !
Alors pour les très PEU nombreux qui ne me connaissent pas encore, petite présentation : moi c'est Bébé... de Pau. Le premier qui demande d'où je suis : deux heures de colle ! Tout juste vingt-cinq ans... Qui a dit trente-cinq ? Donc je disais... tout juste trente-cinq ans ! Et comme un malheur ne vient jamais seul, je suis maman solo élevant seule (ben oui solo ça veut bien dire ce que ça veut dire...) ses jumelles de bientôt six ans depuis... bientôt six ans !
Présentation succincte oui, mais qui a au moins le mérite d'aller à l'essentiel ! Ah j'oubliais... Rien à l'horizon concernant l'homme idéal ! Je n'en suis pas encore à me dire qu'il n'existe pas mais je commence sérieusement à douter de sa présence sur cette planète...
Mais pas de panique... En cette période de début de dépression et de mal de vivre qu'est la sacro-sainte Toussaint, je crois bien que j'ai trouvé une nouvelle façon de rencontrer le mec de ma vie !
Mes dernières "expériences amoureuses" (tu parles... amoureuses...) m'ont amenée à établir un certain nombre de critères pour choisir le mec idéal. Et quand je dis choisir, je pèse mes mots ! Aujourd'hui entre Meetic et tous les autres sites de rencontre de l'âme sœur, on se croirait aux Halles de Pau en train de faire son marché. En d'autres termes, on créé le portrait robot du mec idéal... Et ça donne ça :
- Alors qu'est ce que je vous sers ma p'tite dame ?
- Mettez moi un peu de brun (c'est goûteux le ténébreux), deux yeux bleus (mon pêché mignon... bonjour les calories...), 1m80 de rugbyman (y'en a pour 1m90 je vous le laisse ? Oui je m'arrangerai à la maison, je mettrai des talons), non n'enlevez pas la couenne, j'aime bien la chichine (pour les non-habitants du sud ouest comme moi : chichine = poignées d'amour), longue conservation devant les comédies romantiques sans match de foot ? Génial !
Et oui les filles...tout peut se choisir ! Et il y a un critère sur lequel j'ai désormais décidé de m'attarder : le statut marital ! Oh bien sûr j'avais déjà pris des précautions minimum en évitant le statut "marié", mais il existe un des statuts que je n'avais pas inclus dans ma recherche : celui de... VEUF ! Comment ça c'est glauque ? Pas du tout car si on y regarde de plus près je vous assure qu'on arrive à trouver un max d'avantages à rencontrer un veuf... avec tout ce que cela implique de minimum d'inconvénients !
Ma dernière "histoire" n'a pas duré à cause [d'après lui] de son ex-femme... Et je peux vous confirmer, que quand il y a ex-femme, il y a problème ! Et pour être plus exacte il en existe deux qui sortent du lot !
Problème numéro un : les sentiments. Ceux qu'un homme a toujours envers celle qui nous a précédées. Envers la femme qui a vécu de nombreuses années avec l'homme qu'on a choisi, qui l'a aimé, qui lui a fait des enfants, qui l'a trompé peut-être, qui l'a fait souffrir en tout cas... Ces sentiments sont toujours présents, qu'ils soient amoureux ou haineux. Un homme séparé d'une femme avec qui il a vécu tant de temps ressent toujours quelque chose pour celle qui l'a quitté ou que lui-même a quittée. Pourquoi ? La réponse est simple... Parce qu'elle est toujours dans les parages ! Et surtout parce que tant qu'il y a de la vie... il y a de l'espoir.
En revanche un veuf ne peut plus nourrir cet espoir de voir renaître sa plus belle histoire d'amour, il aimera toujours jusqu'à passionnément celle qui fût sa femme. Mais il se fera une raison, malgré lui, car il ne la reverra plus un week-end sur deux et à sa moitié de vacances au moment de l'échange des enfants.
Problème numéro deux : la comparaison permanente. Elle vient de la part de l'ex-mari évidemment, mais aussi de la part des enfants. Qui de celle qui fait aujourd'hui partie d'une famille recomposée n'a jamais entendu ces douces paroles venant de la chair de la chair de notre nouvel amoureux : "T'es pas ma mère !" Je n'étais pas encore mère moi-même que les bambinos du géniteur de mes filles s'en donnaient déjà à cœur joie avec ce type de mots tendres, adressés à moi la nouvelle minette qui venait d'entrer dans la vie de leur Pôpa chéri et qui par conséquent faisait de l'ombre à leur chère et tendre Môman ! La comparaison est donc permanente avec une ex-femme toujours en vie... Mieux encore, elle se permet de s'immiscer dans nos vies concernant l'éducation de ses enfants quand ils sont chez leur père... Et donc chez nous aussi. Et si elles n'ont pas le courage de nous dire les choses en face, elles font subtilement passer le message par leurs enfants.
J'ai connu le harcèlement de l'ex-femme qui essaie de se venger de son ex, les coups bas (toujours par esprit de vengeance) le visant directement mais m'éclaboussant au passage si besoin est, et je peux vous assurer qu'une femme blessée peut être une vraie chieuse quand elle le veut. En revanche une femme décédée, elle ne peut plus nous faire chier constamment.
Enfin la grosse différence entre une ex-femme toujours "présente" et une défunte femme ou son fantôme c'est que Fantômette, elle, n'a pas fait souffrir l'homme de notre vie. Elle est partie pour une raison indépendante de leurs problèmes de couple. Une maladie, un accident, ce n'est pas une dispute, une trahison ou un affront. Un veuf n'en veut pas à la femme qui l'a quitté prématurément. Il nourrira toujours de bons sentiments à son égard, mais ne connaîtra pas dans la rancœur d'un homme trompé ou celle d'un homme dont on se venge.
Nous les nanas, nous sommes très douées pour ce qui est d'oublier la douleur. Et si nous n'oublions pas, nous savons qu'elle s'estompe au fil du temps. Voilà pourquoi même si notre accouchement a été un évènement monstrueusement douloureux ou mutilant, nous sommes toutefois prêtes (pour la plupart) à renouveler l'expérience tout en sachant que nous allons sûrement devoir en baver comme la première fois ! Nous sommes aussi capables (sauf peut-être moi et deux ou trois copines intransigeantes) à pardonner un adultère même si nous avons subi humiliation et blessure profonde de la part de l'être en qui nous avions confiance. Alors pourquoi les mecs seraient-ils différents de nous ? Je ne prétends pas ici cerner ce qui se passe dans la tête de nos amis mâles, juste établir le constat navrant de la douleur qui n'efface pas forcément les sentiments. Alors ma décision est prise, cette Toussaint va être pour moi l’occasion d’aller flâner un peu du côté du cimetière… Et qui sait… Au détour d’une tombe fraichement fleurie, se recueillant religieusement en tenant son petit garçon par la main… Je vais peut-être le trouver l’homme de ma vie…
Alors pour les très PEU nombreux qui ne me connaissent pas encore, petite présentation : moi c'est Bébé... de Pau. Le premier qui demande d'où je suis : deux heures de colle ! Tout juste vingt-cinq ans... Qui a dit trente-cinq ? Donc je disais... tout juste trente-cinq ans ! Et comme un malheur ne vient jamais seul, je suis maman solo élevant seule (ben oui solo ça veut bien dire ce que ça veut dire...) ses jumelles de bientôt six ans depuis... bientôt six ans !
Présentation succincte oui, mais qui a au moins le mérite d'aller à l'essentiel ! Ah j'oubliais... Rien à l'horizon concernant l'homme idéal ! Je n'en suis pas encore à me dire qu'il n'existe pas mais je commence sérieusement à douter de sa présence sur cette planète...
Mais pas de panique... En cette période de début de dépression et de mal de vivre qu'est la sacro-sainte Toussaint, je crois bien que j'ai trouvé une nouvelle façon de rencontrer le mec de ma vie !
Mes dernières "expériences amoureuses" (tu parles... amoureuses...) m'ont amenée à établir un certain nombre de critères pour choisir le mec idéal. Et quand je dis choisir, je pèse mes mots ! Aujourd'hui entre Meetic et tous les autres sites de rencontre de l'âme sœur, on se croirait aux Halles de Pau en train de faire son marché. En d'autres termes, on créé le portrait robot du mec idéal... Et ça donne ça :
- Alors qu'est ce que je vous sers ma p'tite dame ?
- Mettez moi un peu de brun (c'est goûteux le ténébreux), deux yeux bleus (mon pêché mignon... bonjour les calories...), 1m80 de rugbyman (y'en a pour 1m90 je vous le laisse ? Oui je m'arrangerai à la maison, je mettrai des talons), non n'enlevez pas la couenne, j'aime bien la chichine (pour les non-habitants du sud ouest comme moi : chichine = poignées d'amour), longue conservation devant les comédies romantiques sans match de foot ? Génial !
Et oui les filles...tout peut se choisir ! Et il y a un critère sur lequel j'ai désormais décidé de m'attarder : le statut marital ! Oh bien sûr j'avais déjà pris des précautions minimum en évitant le statut "marié", mais il existe un des statuts que je n'avais pas inclus dans ma recherche : celui de... VEUF ! Comment ça c'est glauque ? Pas du tout car si on y regarde de plus près je vous assure qu'on arrive à trouver un max d'avantages à rencontrer un veuf... avec tout ce que cela implique de minimum d'inconvénients !
Ma dernière "histoire" n'a pas duré à cause [d'après lui] de son ex-femme... Et je peux vous confirmer, que quand il y a ex-femme, il y a problème ! Et pour être plus exacte il en existe deux qui sortent du lot !
Problème numéro un : les sentiments. Ceux qu'un homme a toujours envers celle qui nous a précédées. Envers la femme qui a vécu de nombreuses années avec l'homme qu'on a choisi, qui l'a aimé, qui lui a fait des enfants, qui l'a trompé peut-être, qui l'a fait souffrir en tout cas... Ces sentiments sont toujours présents, qu'ils soient amoureux ou haineux. Un homme séparé d'une femme avec qui il a vécu tant de temps ressent toujours quelque chose pour celle qui l'a quitté ou que lui-même a quittée. Pourquoi ? La réponse est simple... Parce qu'elle est toujours dans les parages ! Et surtout parce que tant qu'il y a de la vie... il y a de l'espoir.
En revanche un veuf ne peut plus nourrir cet espoir de voir renaître sa plus belle histoire d'amour, il aimera toujours jusqu'à passionnément celle qui fût sa femme. Mais il se fera une raison, malgré lui, car il ne la reverra plus un week-end sur deux et à sa moitié de vacances au moment de l'échange des enfants.
Problème numéro deux : la comparaison permanente. Elle vient de la part de l'ex-mari évidemment, mais aussi de la part des enfants. Qui de celle qui fait aujourd'hui partie d'une famille recomposée n'a jamais entendu ces douces paroles venant de la chair de la chair de notre nouvel amoureux : "T'es pas ma mère !" Je n'étais pas encore mère moi-même que les bambinos du géniteur de mes filles s'en donnaient déjà à cœur joie avec ce type de mots tendres, adressés à moi la nouvelle minette qui venait d'entrer dans la vie de leur Pôpa chéri et qui par conséquent faisait de l'ombre à leur chère et tendre Môman ! La comparaison est donc permanente avec une ex-femme toujours en vie... Mieux encore, elle se permet de s'immiscer dans nos vies concernant l'éducation de ses enfants quand ils sont chez leur père... Et donc chez nous aussi. Et si elles n'ont pas le courage de nous dire les choses en face, elles font subtilement passer le message par leurs enfants.
J'ai connu le harcèlement de l'ex-femme qui essaie de se venger de son ex, les coups bas (toujours par esprit de vengeance) le visant directement mais m'éclaboussant au passage si besoin est, et je peux vous assurer qu'une femme blessée peut être une vraie chieuse quand elle le veut. En revanche une femme décédée, elle ne peut plus nous faire chier constamment.
Enfin la grosse différence entre une ex-femme toujours "présente" et une défunte femme ou son fantôme c'est que Fantômette, elle, n'a pas fait souffrir l'homme de notre vie. Elle est partie pour une raison indépendante de leurs problèmes de couple. Une maladie, un accident, ce n'est pas une dispute, une trahison ou un affront. Un veuf n'en veut pas à la femme qui l'a quitté prématurément. Il nourrira toujours de bons sentiments à son égard, mais ne connaîtra pas dans la rancœur d'un homme trompé ou celle d'un homme dont on se venge.
Nous les nanas, nous sommes très douées pour ce qui est d'oublier la douleur. Et si nous n'oublions pas, nous savons qu'elle s'estompe au fil du temps. Voilà pourquoi même si notre accouchement a été un évènement monstrueusement douloureux ou mutilant, nous sommes toutefois prêtes (pour la plupart) à renouveler l'expérience tout en sachant que nous allons sûrement devoir en baver comme la première fois ! Nous sommes aussi capables (sauf peut-être moi et deux ou trois copines intransigeantes) à pardonner un adultère même si nous avons subi humiliation et blessure profonde de la part de l'être en qui nous avions confiance. Alors pourquoi les mecs seraient-ils différents de nous ? Je ne prétends pas ici cerner ce qui se passe dans la tête de nos amis mâles, juste établir le constat navrant de la douleur qui n'efface pas forcément les sentiments. Alors ma décision est prise, cette Toussaint va être pour moi l’occasion d’aller flâner un peu du côté du cimetière… Et qui sait… Au détour d’une tombe fraichement fleurie, se recueillant religieusement en tenant son petit garçon par la main… Je vais peut-être le trouver l’homme de ma vie…
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